- CFP “Romanticism, Interrupted” Romanticism on the Net 2020 Double Issue
- CFP : Female Voices in 1770s-1830s. See here. Please, send a 300-word proposal together with a short biography to the editors, Antonella Braida Laplace <antonella.braida-laplace@univ-lorraine.fr> and Éva Antal <antal.eva@uni-eszterhazy.hu>. The new deadline for submission of proposals is 31 August 2020.
- Appel à essais dans un ouvrage collectif publié par Routledge
- Si vous souhaitez faire vivre le musée virtuel REVE auquel la SERA est associée, n’hésitez pas à proposer des posts sur des objets, peintures, manuscrits qui pourraient intéresser nos collègues romanticistes à travers l’Europe.
- Call for Book Chapter Proposals
Publications
Beautiful collections from the virtual REVE museum: http://www.euromanticism.org/virtual-exhibition/reve-the-collections/

Edition et Traduction de Raison et sentiments (Livre de Poche, Classiques, 2019) par Sophie CHIARI.
Dans ce grand classique de la littérature anglaise, c’est tout le talent de conteuse de Jane Austen qui se déploie, dans une langue tour à tour sensible et incisive.
Sophie CHIARI est professeur de littérature anglaise à l’Université Clermont Auvergne. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages en français et en anglais, dont Shakespeare’s Representations of Weather, Climate and Environment (2019).

Ce livre se penche sur l’instabilité du texte romantique, pris entre esthétique du fragment et révisions constantes. Des carnets de notes aux œuvres complètes sans cesse remaniées, en passant par les choix éditoriaux convolutés et les emprunts textuels envahissants, les textes romantiques se révèlent protéiformes. Ils font preuve d’une fluidité de formes, de genres et de langages qui témoignent des bouleversements de la période romantique. L’écriture s’y réclame à la fois de la nécessité et de l’accident, de l’éternel et de l’anecdotique. Cet ouvrage a également pour objet d’ouvrir l’éventail des textualités romantiques : le fragment comme esthétique, donc publié comme tel, n’est ni l’ébauche interrompue accidentellement, ni l’expérimentation formelle abandonnée, ni le manuscrit incomplet, ni le chef-d’œuvre inconnu…
Ce volume traite de la difficulté du texte romantique à se constituer en œuvre, tant du point de vue de l’auteur que du lecteur, attiré par la recherche d’une lecture autre, qui devient elle-même réécriture. Le dialogue constant avec le lecteur futur est l’une des facettes de la réflexion livrée dans ce volume sur les temporalités littéraires, entre anamnèse et prophétie. Les inconstances romantiques dévoilent des allures du texte qui remettent en question, par leurs repentirs mais aussi par leur tropisme vers la postérité, la linéarité du temps dans les processus de création littéraire. Par-delà les représentations critiques de l’incomplétude comme perte, l’art romantique de l’inconstance dévoile également le plaisir et le jeu au cœur de la pratique de l’ébauche et du fragment. Cet ouvrage dévoile une écriture tour-à-tour hantée ou aiguillonnée par ses possibles, lorsque s’ouvrent plusieurs lignes de temps, plusieurs lignes de vie, sur une ligne de vers.
Contributions de Camille ADNOT, John BAKER, Caroline DAUPHIN, Fabien DESSET, Jeremy ELPRIN,Hélène IBATA, Thomas LEBLANC, Céline LOCHOT, Kimberley PAGE-JONES, Marc PORÉE, Anne ROUHETTE, Audrey SOUCHET et Aurélie THIRIA-MEULEMANS

Représentations dans le monde anglophone, avec un numéro consacré au bicentenaire de la publication de Frankenstein, 200 après...

Quatrième de couverture :
Le présent ouvrage a pour objet la poésie britannique du XVIIIe siècle, soit les œuvres de Blair, de Young, de Yearsley, de Thomson, de Collins, de Gray, des frères Warton, de Cowper, de Crabbe et de bien d’autres encore qui menèrent l’idiome poétique de la verve acrobatique de Pope à la profonde intensité de Wordsworth. Reflet d’une évolution remarquable des modalités expressives, ces œuvres s’enracinent dans un contexte historique riche qui devait les façonner irrémédiablement. Ce contexte, c’est celui d’un développement véloce, d’une croissance vertigineuse, tant sur le plan sociétal (relative stabilité politique, conscience nationaliste affirmée, expansionnisme territorial, émergence des grandes villes industrielles au détriment des campagnes…) qu’intellectuel (progrès des sciences expérimentales, développement de la philosophie empiriste, intérêt grandissant pour les mystères de la subjectivité et la condition d’être-au- monde…), et qui suscita chez les poètes de l’époque une véritable effervescence créatrice.
Quand elle s’intéresse à cette période foisonnante, la critique littéraire souvent hésite et peine à théoriser. À l’évidence, ces poètes n’appartiennent plus totalement à l’ère augustéenne, pas plus qu’ils ne possèdent l’assurance égotiste des grands romantiques qui devaient leur succéder. Comment les définir et les appréhender ensemble ? Dans un souci de cohérence et de synthèse, l’auteur de la présente étude a fait le choix de mener le lecteur à travers ce corpus disparate en articulant trois notions-clés : le moi, la réalité abyssale de la subjectivité, le monde au contact duquel le sujet se nourrit, et les mots qui cristallisent ce rapport unitif dont le XVIIIe siècle aura mis au jour les implications dans les domaines conjoints du sentir, du penser et du créer. À plus d’un titre, l’artefact poétique s’avère donc être le fruit de l’affectivité. C’est bien ce que nous révèlent les grandes œuvres du préromantisme anglais.



Énergie et mélancolie. Les entrelacs de l’écriture dans les notebooks de S.T. Coleridge. Volumes 1, 2 et 3 par Kimberley Page-Jones (Lyon: PUL/UGA Éditions, 2018), 418 pages
Présentation de l’ouvrage :
Les Notebooks de Coleridge sont bien souvent cités par la critique mais rarement considérés comme un texte littéraire. Libre de toute contrainte de structure et de genre, l’espace des Notebooks est pourtant celui qui s’ajuste le mieux au rythme si particulier de la pensée du poète. Cependant, une écriture ainsi livrée à l’état brut, ne souffrant d’aucune contrainte, une écriture fragmentaire et informe qui ne cherche pas à faire œuvre peut-elle prétendre au statut de texte, voire de texte littéraire?
L’ensemble des fragments des trois premiers volumes a ainsi été envisagé comme corpus d’étude. S’articulant autour de trois notions, l’entrelacs, le mouvement et la réversibilité, le premier chapitre propose une définition des spécificités de ce texte marginal dans les écrits de Coleridge, qui vient se placer à la lisière de la pensée articulée et du fragment littéraire. Le deuxième chapitre, qui s’appuie sur une rythmanalyse des Carnets, interroge les rapports entre le lieu d’écriture et la poétique. L’écriture des premiers carnets est essentiellement nomade, elle témoigne d’un plaisir de pérégriner, de s’ouvrir à la texture du monde. Elle se nourrit de l’énergie d’un corps en mouvement et d’une volonté d’habiter poétiquement l’espace. Toutefois, au fil du temps, le regard du poète substitue le diffus et le nocturne à l’espace géopoétique. Le troisième chapitre pose l’écriture de la mélancolie comme l’envers sombre de l’écriture pérégrine, une écriture qui se nourrit de l’énergie du désir et de l’angoisse, et qui ne cesse de s’enrouler sur elle-même pour tendre vers ce point obscur. La mélancolie des Notebooks n’est jamais synonyme d’effondrement ou de néant, elle n’appelle pas le vide mais, bien au contraire, trouve sa source d’inspiration dans une formidable vitalité pour faire advenir au « jour de la parole » (Henri Maldiney) ce qui ne se donne à voir que dans l’obscurité de la nuit.
William Hazlitt. Sur l’amour de la vie et autres essais Traduits, annotés et présentés par Denis Bonnecase (Éditions du Sandre, 2018), 492 pages
Présentation de l’éditeur:
Révéré par Stevenson, Dickens ou, plus près de nous, par Virginia Woolf, William Hazlitt (1778-1830) est avec de Quincey le grand essayiste de l’Angleterre romantique. Ses prises de position intransigeantes l’ont néanmoins tenu à la marge de ses contemporains : défenseur de la Révolution française, que ses compatriotes tenaient le plus souvent pour un péril, pourfendeur d’une “bonne société” qu’il juge hypocrite et sans talent, ennemi farouche de la philosophie utilitariste alors en vogue, Hazlitt conçoit l’essai comme un exercice d’admiration, mais aussi de critique. Sur l’amour de la vie et autres essais rassemble des textes, pour la plupart inédits en français, aux thèmes variés, de l’art du voyage à celui de vivre pour soi-même, en passant par la vanité de la vie politique, les plaisirs de la vie dans la nature, la critique d’art (Hogarth, Poussin, Rembrandt et bien d’autres), les ressorts du sentiment nostalgique ou encore la littérature de son temps (Coleridge, Wordsworth…). Si son humour implacable nous vaut le bonheur de voir épinglés les bourgeois “ayant plus de gravité que d’intelligence”, les bigots “qui ont une égale facilité à pêcher et à se repentir”, ou encore le politicien “faiseur de guerre plein d’humanité”, Hazlitt n’est pas seulement un satiriste : c’est aussi un enthousiaste, un chercheur de vérité qui, rompant avec les règles et les conventions néoclassiques, adopte ce style franc, presque familier, qui donne à la lecture de ses textes le charme de la plus déliée des conversations.
Biographie de l’auteur:
Traducteur de Thomas de Quincey, William Wordsworth et Samuel Johnson, Denis Bonnecase est professeur émérite de l’Université Grenoble Alpes et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur le romantisme anglais.
2016
-
“Is that madness?”: Les organes de la folie romantique (Paris: Michel Houdiard, 2016) Sous la direction de Caroline BERTONÈCHE et Denis BONNECASE136 pages
- Mélancolyre Lire et penser la mélancolie: romantisme allemand et anglo-américain, Textes réunis sous la direction de Laurent Folliot, Jean-Marie Fournier et Marc Porée. Michel Houdiard. Cet ouvrage entend d’abord rendre hommage à l’oeuvre critique de notre collègue, Christian La Cassagnère, fondateur du Centre du Romantisme anglais, et président d’honneur de la Société d’Etudes du romantisme anglais (SERA). Il prend également pour objet la mélancolie et les différents traitements auxquels elle a donné lieu, de la part de poètes, de théoriciens, d’artistes, principalement anglais, mais également allemands, situés au coeur, ou à la marge, de la mouvance romantique.
- Laurent Châtel. William Beckford: The Elusive Orientalist. Oxford University Studies in the Enlightenment. Oxford: Oxford University Studies in the Enlightenment, November 2016. Pagination: xvi + 268 pp., 8 ill., pb (broché) Price: £65 / €75 / $85. ISBN-13: 978-0-7294-1188-2
http://www.voltaire.ox.ac.uk/www_vf/default.ssi
Un blog promotionnel a été publié sur l’orientalisme et la culture britannique aux XVIIIe et XIXe siècles:
https://voltairefoundation.wordpress.com/
- Caroline Bertonèche et Oriane Monthéard, eds. “Le Romantisme et ses engagements. De Jane Austen à John Keats”.Représentations (CEMRA/ILCEA4). http://representations.u-grenoble3.fr/spip.php?article39
-
Denis Bonnecase, ed. Coleridge: Critical Readings. Paris: Michel Houdiard, 2016
- Adam SMITH, Théorie des sentiments moraux, trad. Sophie de Condorcet, rev. Laurent Folliot (Payot: Rivages, coll. Petite Bibliothèque) 784 pages. 12 euros
http://www.payot-rivages.net/livre_Theorie-des-sentiments-moraux-ADAM-SMITH_ean13_9782743635992.html
- Céline Sabiron, Écrire la frontière: Walter Scott, ou les chemins de l’errance (Presses Universitaires de Provence, 2016)
Cette monographie s’interroge sur le rôle de la frontière chez Scott dans le contexte littéraire des récits de voyage sur l’Écosse avec Defoe, Pennant ou encore Johnson et Boswell, et dans le cadre historique de la tradition du voyage au XVIIIe siècle. L’objet de cette étude sur l’écriture de la frontière, et notamment du voyage erratique, est de dégager une voie du milieu que nous qualifierons de scottienne, c’est-à-dire propre à l’écrivain.

2015
Anne Rouhette, Histoire d’un voyage de six semaines de Mary Shelley et Percy Bysshe Shelley (Presses Universitaires de Provence, 2015)
Quatrième de couverture: Le 28 juillet 1814, alors qu’il est déjà marié et père d’un enfant, Percy Bysshe Shelley s’enfuit sur le Continent avec la toute jeune Mary Godwin. Dans un étonnant périple de six semaines, à pied, à dos d’âne, en voiture ou en canoë, ils vont traverser une France dévastée par les guerres révolutionnaires avant de gagner la Suisse puis de suivre le cours enchanté du Rhin en Allemagne et en Hollande. Deux ans plus tard, les voici repartis vers la Suisse, à Genève, où Byron les rejoint bientôt pour un été qui appartient à la mythologie littéraire comme celui où la future Mary Shelley conçut l’idée de Frankenstein. Sur les pas de Rousseau ou en excursion sur la Mer de Glace, les jeunes gens découvrent des lieux émouvants ou sublimes qui laisseront une empreinte durable sur leur œuvre littéraire. Écrit à deux mains, Histoire d’un voyage de six semaines, publié à l’automne 1817, contient leurs impressions de ces deux voyages ainsi que l’un des plus grands poèmes de Percy Shelley, « Mont Blanc ». Entre fragmentation et unité, réalité et invention, cette œuvre profondément romantique, traduite pour la première fois intégralement en français, fait du récit de voyage une véritable composition poétique.
- Le numéro 11 de Miranda (« Antique Bodies in Nineteenth Century British Literature and Culture » édité par Caroline Bertonèche et Charlotte Ribeyrol et « Expressions of Environment in Euroamerican Culture » édité par Wendy Harding et Gretchen Murphy) est en ligne (http://miranda.revues.org/6586).
-
Lord Shaftesbury, Lettre sur l’enthousiasme (Paris: Payot & Rivages, 2015), 128p. Traduction de l’anglais révisée, préfacée et annotée par Laurent Folliot
- Bonnecase, Denis, ed., Wordsworth. Lectures critiques. Paris: Michel Houdiard, 2015. Ouvrage publié avec l’aide de l’Institut Universitaire de France. Contributions de J. Moulin, P. Morère, C. La Cassagnère, M. Porée, S. Laniel-Musitelli, S. Scarpa, C. Roncato.
- Laniel-Musitelli, Sophie et Constantinesco Thomas, eds., Romanticism and Philosophy: Thinking with Literature. N.Y.: Routledge, 2015.Contributions by C. Bode, E. Dayre, M. Sandy, A. Plotnitsky, S. Jarvis, P. Guibert, Y. Abrioux, A. Esterhammer, J. Faflak, L. Quinney, F. Dupeyron-Lafay, D. Follett, S. Dunston, P. Grimstad et E. Duffy. https://www.routledge.com/products/9781138805507
2014
- Anne Rouhette-Berton. Les Aventures de Perkin Warbeck. Paris: Classiques Garnier.
- Desset, Fabien. Transparence romantique. Espaces humains. Limoges: Presses Universitaires de Limoges, 2014. http://www.pulim.unilim.fr/index.php/notre-catalogue/fiche-detaillee?task=view&id=790
- Thiria-Meulemans, Aurélie. Wordsworth et ses miroirs : résonances des mythes d’Echo et de Narcisse. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 2014.
- Wilson-Costa, Karyn. Robert Burns: le poète et ses doubles. Lyon: Presses Universitaires de Lyon, 2014.
2012
- Laniel-Musitelli, Sophie. « The Harmony of Truth » : Sciences et poésie dans l’œuvre de
Percy B. Shelley. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 2012.
2011
- Bertonèche, Caroline. Keats et l’Italie: L’incitation au voyage. Grenoble: Presses Universitaires de Grenoble, 2011. http://ilcea4.u-grenoble3.fr/fr/publications/ouvrages-de-nos-chercheurs/keats-et-l-italie-l-incitation-au-voyage–229243.kjsp?RH=ILCEA4FR_PUBLI01
- Bertonèche, Caroline. John Keats: le poète et le mythe. Lyon: Presses Universitaires de Lyon, 2011. http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=857&id_collection=71
- Lemêle, Sylvia. S.T. Coleridge, La Catalyse poétique. Paris : Éditions Beaurepaire, 2011. http://www.fabula.org/actualites/sylvia-lemele-st-coleridge-la-catalyse-poetique_47717.php
2010
Françoise Dupeyron-Lafay. L’Autobiographie de Thomas De Quincey. Une Anatomie de la Douleur (Confessions d’un mangeur d’opium anglais (1821 et 1856), Suspiria de Profundis (1845), Esquisses autobiographiques, 1853). Paris : Michel Houdiard éditeur, septembre 2010, 384 p.
2007
- Gaillet-de-Chezelles, Florence. Wordsworth et la marche : Parcours poétique et esthétique. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 2007.
2002
- Bertonèche, Caroline ed. Bacilles, phobies et contagion. Les métaphores de la pathologie. Paris : Houdiard, 2002. http://www.michelhoudiardediteur.com/2012/11/bacilles-phobies-et-contagions-les.html

